6000 D

Publié le par Titi

 LA 6000 D

 

 


J'ai passé un excellent week-end parmi Valentin, Cyril, François et Pierrick. Nous nous sommes rendus à la Plagne (73) afin de participer à la 6000D: 55km, 6000m de dénivelé( 3000+ et 3000-), la course de référence en trail de montagne en dénivelé extrême.

 arrêt sur un air d'autoroute

Arrivés la veille nous nous sommes dirigés en télécabine jusqu'au pied du glacier de bellcombe pour y effectuer une petite reconnaissance. Il y faisait pas chaud et de plus le brouillard envahissait le sommet. Nous y sommes pas restés très longtemps.

 

 

l'équipe de pêcheurs à la mouche

reconnaissance en haut du col

Après une nuit mouvementée par des claquements de dents (Cyril), par des ronflements ( Pierrick ) et des pets répugnants ( François ), lever à 6h Nous avons revêtis nos habits de coureurs, pris un bon petit déjeuner, et pris la direction du départ.          

      

 Nous sommes prêt à prendre le départ

Le départ se fait à la base de loisirs de Macot La Plagne (694m), au bord de l'Isère. Bel endroit bien aménagé, qui permet aux touristes de se faire des séances de bronzette au bord de l'eau.
Ambiance traditionnelle des grandes courses, on fait la queue pour rentrer dans les SAS de départ, où notre puce est initialisée. . On entrevois Dawa sherpa qui se prête à une séance de photos.

 

Dawa sherpa futur vainqueur de la 6000D

sas du départ

08h00, le peloton est lâché, je reste avec François et Cyril, Valentin et Pierrick partent aux avant postes. les 4 premiers kilomètres sont en faux plat descendant, sur la piste cyclable qui relie Bourg St Maurice à Aime. Très bien, on a le temps de s'échauffer tranquillement avant d'aborder les premières pentes qui vont nous mener à Aime La Plagne 2000 (2110m). Dans les premiers lacets je distance mes deux amis. 7 km de montée à travers une forêt de conifères, d' alpages et de descentes de skis .A l'approche de la station la pente devient un peu plus raide.

 

Au premier point de contrôle, ouf c'est fini pour cette première montée (1400m+). Je regarde mon chrono cela fait déjà 2 heures que je suis partis. Une légère descente nous amène à La Plagne où le 1er ravit nous attends. Le temps de remplir mon camelbag et de prendre une collation à la volée, c'est reparti vers le sommet de la roche moi, j'empreinte une portion vallonnée qui permet de se remettre doucement à courir.

On arrive ensuite à un lac et un joli passage technique qui permet d'apercevoir le

col.

.

 

L'environnement est complètement dégagé depuis qu'on a quitté la station, pas un arbre à l'horizon, que des pistes de 4x4. C'est un paysage lunaire qui s'offre à moi. Arrivée au pied de la roche mio en compagnie d'un gars qui m'accompagne depuis un certain temps , j'ai le choix entre monter droit dans la pente ou par la piste. Je choisis la deuxième option certes un peu plus long mais surtout moins dur.

 

 

J'arrive à la roche mio avant mon compagnon d'infortune qui lui à décidé de prendre le raidillon. Au contrôle j'en profite pour m'induire de crème NOK mes voûtes plantaires. Je commence à ressentir un échauffement au niveau de mon pied gauche. Une belle descente s'offre à moi (200m-), je cours entre 11 et 12km/h, je double pas mal de coureurs jusqu'au col de la chiaupe ( nouveau ravito ).

 

 

Au col de la Chiaupe( alt 2500m) il reste a gravir 550m en 5km. Les choses sérieuses commencent .c'est l'endroit où l'on croise les premiers. Il faut faire en fait une boucle pour passer au sommet du glacier (3050 m) et revenir à ce ravito pour enfin attaquer le chemin du retour. Peu après le ravitaillement dans la montée, je vois descendre une bombe,

c'est Valentin qui tout schuss dévale la montagne, j'ai juste le temps de prendre mon appareil photo pour immortaliser cet instant. Je l'encourage et lui demande des nouvelles de Pierrick. Il se trouve à quelques minutes derrière.

 

 Je continu mon ascension, plus je m'approche du glacier plus la pente devient raide. c'est des champs de cailloux, de plus en plus abrupt. C'est très très dur.

Le final pour atteindre le glacier s'apparente à de l'escalade, par moment je dois m'aider des mains : attention à la chute. Je m'accroche aux cailloux, essais de suivre les pas de mes prédécesseurs et c'est le soulagement, le public venu assez nombreux nous encourage au sommet ( 3000m). Je traverse le glacier,

 

encore un petit effort pour passer un petit col (3050m) et c'est la descente infernale que j'entame avec prudence jusqu'au ravit du col de la Chiaupe. A cet instant j'accuse un retard d'une bonne heure sur Valentin. Juste après le ravitaillement dans la descente qui nous amène au Dérochoir ,

 

 la douleur à mon talon se réveille ( épine calcanéenne) petit à petit , je décidais de continuer à trottiner malgré cela. Peu de temps après j'ai dû me résigner à marcher. Il me restait 16 km à parcourir. Enfin j'aborde la dernière montée (col de l?arpette) 250m+ en 2.5km. Je suis beaucoup plus à mon aise, je rattrape quelques coureurs qui m'ont doublé précédemment dans la descente. Au sommet une belle descente se dresse devant moi, revêtue d'une herbe bien verte. On peu lâcher les chevaux. Je suis le seul à l'avoir descendue en marchant. J'arrive à 16h 50m au ravit de La Plagne Bellecôte, soit avec une bonne heure d'avance sur la barrière horaire. Plus que 11 km a faire. Je me force à courir pendant quelques minutes, mais la douleur est insupportable. C'est décider je marcherais jusqu(à la fin. A 7 km du but, François et Cyril me rattrapent, et m'encouragent chaudement. Je les vois partir sans pouvoir les accompagner, c'est dur pour le moral. Les kilo passent pas vite (14m au kilo) pourtant la descente est rude. A l'approche du but je me suis forcé à courir jusqu'à la ligne d'arrivée que j'ai franchit au sprint. Aussitôt arrivé j'ai profité de la fraîcheur du lac pour y piquer une tête. Les givrés m'attendaient sur l'herbe, profitant du soleil radieux.

 

                                                                                                                 

Valentin et pierrick en compagnie du vainqueur

Conclusion : Je suis le seul à avoir monté plus vite que  descendu ,pour preuve j'ai mis 4h 30 pour montée au sommet et presque 5h pour descendre jusqu'à l'arrivée.

Fellicitation aux givrés, qui ont tous franchis la ligne d'arrivée. Surtout un grand bravo à François qui pour son premier grand trail à fait preuve d' un immense courage.

Au ravito, des aliments à base de sel ont fait défaut.

Les bénévoles ont fait preuve d'une grande convivialité aux ravitos et points de contrôles, les coureurs m'ont témoignés de la compassion lorsqu'ils me dépassaient dans la descente.

C'est une course à refaire.

Titi.


Publié dans CR de courses

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P
pas mal titi pour le contenu mais la mise en forme c'est pas encore ca ;o)))))))
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