Le Sentier des Bouzedes

Les idées noires sont passées et la forme commence doucement à revenir malgré la chaleur qui en revient à nous faire regretter les frimas printaniers, chemin faisant je me suis aligné lors du week end dernier (celui du 14 juillet) sur deux courses Cévenoles d’une dizaine de kilomètres chacune  l’une 100 % route  à St ambroix avec quelques bonnes bosses et un petit 32° à 10 h00 du matin l’autre 100% nature à Génolhac entièrement en cote et chemins (ils n’en portaient que le nom ! ! !) c’est donc de celle ci bien évidemment que je vous parlerai..

Départ à 9h30 du matin encore sous un soleil de plomb et avec l’impression fugace que cela va etre dur encore une fois, mon départ est pourtant prudent car la tête s’éloigne des le debut et ma grande surprise ca monte à 15% d’entrée en sortie du village  sur 1 km donc les poumons brûlent déjà et les gars me passent un par un, de vraies chèvres meme les V2 ! !

.Arrivent les petits sentiers entre châtaigneraies et genets ou les appuis sont tous fuyants car se faisant sur des blocs instables de granits ou de petits pierriers mais le paysage est grandiose on voit jusqu’au Ventoux d’un sens et de l’autre jusqu’à l’Aigoual. Le souffle est court car on prend presque 900m+ en 6kms mais le ravito sont là pressent tous les 2 kms donc les objectifs sont ces points d’eaux plutôt qu’une quelconque place apres 8 bornes d’enfers un replat annonce bientôt la fin de cette terrible montée, les jambes reviennent doucement et comme un diesel débourré ca fuse et me permet de refaire  quelques places  en routard que je suis.

. L’arrivée au milieu des hêtres sera tres sympa et encore une fois des images plein la tête et des souvenirs tout autant. Le tee shirt en revanche sera  je pense, le plus ringard que j’ai du avoir en 20 années de course à pied, je pense le garder en collector ! ! ! ! Et vous le ferrai voir comme un viatique un soir d’entraînement.

Pour égayer cette coursette, je décide donc de faire le chemin à l’envers et m’attelle à une longue descente ou je croise  plusieurs regards de coureurs qui trouvent  tres bizarre l’énergumène qui fait le chemin à l’envers. Chose surprenante je mettrai exactement le meme temps à monter que descendre soit 1h14’  me renvoyant à mon statut de coureur Yvelinois et surtout à la spécificité bien particulière des courses de montagnes. Ou la performance n’a rien à voir  avec la route et me renvoie « in fine » au travail dit spécifique qui doit etre la clef de toute bonne préparation.

 Pour conclure je  dirai  ces quelques phrases péremptoires, je pense.

Toutes ces courses faites dernièrement à la fois sur route ou chemins m’ont permis de vraiment mieux me connaître et je pense fondamentalement réaxé à partir de la ma saison 2006/2007 vers le marathon car mine de rien j’aime la bagarre la lutte de mano à mano et vicieusement quelquefois le chrono, le trail je pense me convient mieux sous un format moyen mais de cela nous rediscuterons tous bientôt et en  toute amitié et loyauté j’irai avec vous vers ce doux rêve : Terminer l’UTMB ! ! ! ! ! ! ! ! !