Échappée d’un givré …

Publié le par Eric, le boulet givré

Comment un givré peut arriver à se retrouver par 0°C au départ d’une sortie de 2h45 de footing dans les bois de Montfort ?

C’est assez simple : envisager de finir l’EcoTrail de Paris pour la deuxième fois, demander un plan d’entrainement à son coach et pour le tenir, prévoir de participer à une superbe sortie « Run&bike » avec les autres givrés et leur coach (qui est le seul à connaitre le tracé). Départ de Plaisir avec un vélo pour deux (c’est le principe de base) pour rejoindre, par les chemins, la gare Montparnasse (et retour par le train). Une petite balade de 50 km, dans la joie et la bonne humeur.

Attendre que le coach les « abandonne » pour raison médicale. Et finalement improviser une autre sortie au dernier moment. Et voila comment un givré, qui s’accroche au programme de son coach se présente sur un parking à 8h00 du matin, un Dimanche matin ensoleillé.

Seul avantage du givré : il ne se retrouve pas seul à cet endroit. Et c’est accompagné d’un autre « givré », bien connu, puisqu’il s’agit de Xavier, et 5 autres « tordus de l’esprit » (qui doivent s’aligner au prochain Écotrail de Paris) que je prend le départ de cette petite balade dans les bois.

Les 5 fadas sont : Wendy, notre charmante britannique et la joyeuse bande des 4, à savoir : Marc, l’ostéo (on ne sait jamais, ça peut servir dans les chemins impraticables); Denis, notre guide du jour et historien à ses heures perdues (mais bien perdues, les heures) ; Fabrice, tout dans la tchatche et Laurent qui complète la bande sans dénaturer le groupe. Une sacrée équipe de vainqueurs, ceux là. Croyez-moi, il vaut mieux faire une séance d’entrainement avec eux, qu’une course.

Pourquoi ? Vous n’auriez jamais assez d’oxygène pour finir. Ce n’est pas par leur vitesse de déplacement qu’ils vous asphyxieraient, mais par leur débit linguistique et les conversations associées qu’ils finiraient par vous griller.

Je suis battu !!! Ils n’arrêtent jamais …                                … de parler et de raconter des âneries.

Bien entendu, je ne parlais que du groupe de 4 …

Et Wendy ? Elle écoute, rigole, se fait discrète et avance inlassablement. Il faut dire aussi qu’il lui manquait quelqu’un : Anne ! Anne, avec qui elle dispute bon nombre d’épreuve et avec qui elle compte bien prendre le départ de l’Écotrail. Mais voila, Anne, en bonne élève, qu’elle est, a préféré copier le coach et se munir d’une grippe. Du coup, Wendy se retrouve seule au milieu de ses énergumènes.

Xavier, fidèle à lui-même, enchaine la distance sans sourciller, alimente de temps à autre la conversation (ce n’est pas simple d’en placer une, d’autant que je me défends bien aussi dans la discipline, d’ordinaire).

La balade se gère bien, le groupe reste homogène et au bout de 2h45 (et 23 tout petits Km), nous retrouvons le parking pour permettre à ses messieurs de répondre à leurs obligations familiales …                … mais très certainement après un apéro.


Mais pourquoi un tel article ? juste pour ceci :
Madame, messieurs : merci pour cette sortie !

Une photo pour immortaliser cette bande d’un jour pas comme les autres :



Encore merci...
         ... Eric, Le boulet.

Publié dans Carnet d'entrainement

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